C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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     ABJECT     
"Abject, repoussant" : ...et se nous parlons de douleur et de delices bestialz, ainsi proprement peuent elles estre en chascun sentement ou sens, car l'ame se delite en chose objecte qui est proporcionnelle au sens et se a tristeur en chose objecte qui est disconveniente (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 17).
2
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     ABLANDIR     
MÉD. "Apaiser, atténuer" : Scabie en hommes qui sont tres anciens, elle est de difficille cure ou impossible est y souffrir ablandir ou pallier qui tienne bon regime (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 23).
3
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     ABLATION     
MÉD. "Privation, suppression" : ...curacion de maladie n'est autre chose que ablacion ou hostement d'icelle. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 128). ...mais en icelluy dormir est ablaction de sens et de mouvement et non pas en veille en nulle maniere (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 14). La cause de stupeur, c'est toute chose qui empesche le passage des esperis es nerfz et dois entendre que aulcun appellent ablacion de sens et de mouvement (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 16). Par ces choses cy l'estomac seuffre ablacion de digestion, si comme il appert en lientere et en minoracion, si comme quant la viande demeure en l'estomac avec gravité ou que l'estomac seuffre corrupcion, si comme il appert en eructacion aceteuse ou fumeuse ou en saveur de aulcune male qualité (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 3). Ablacion d'orine s'elle dure longuement, elle est mortelle ; se urine est ostee et tenasmon y survient, il mourra dedens VII. jours, se fievre liquefiante et apperitive y survient (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 16).
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     ABLATION     
MÉD. "Privation, suppression" : ...curacion de maladie n'est autre chose que ablacion ou hostement d'icelle. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 128). ...mais en icelluy dormir est ablaction de sens et de mouvement et non pas en veille en nulle maniere (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 14). La cause de stupeur, c'est toute chose qui empesche le passage des esperis es nerfz et dois entendre que aulcun appellent ablacion de sens et de mouvement (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 16). Par ces choses cy l'estomac seuffre ablacion de digestion, si comme il appert en lientere et en minoracion, si comme quant la viande demeure en l'estomac avec gravité ou que l'estomac seuffre corrupcion, si comme il appert en eructacion aceteuse ou fumeuse ou en saveur de aulcune male qualité (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 3). Ablacion d'orine s'elle dure longuement, elle est mortelle ; se urine est ostee et tenasmon y survient, il mourra dedens VII. jours, se fievre liquefiante et apperitive y survient (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 16).
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     ABLATION     
MÉD. "Privation, suppression" : ...curacion de maladie n'est autre chose que ablacion ou hostement d'icelle. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 128). ...mais en icelluy dormir est ablaction de sens et de mouvement et non pas en veille en nulle maniere (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 14). La cause de stupeur, c'est toute chose qui empesche le passage des esperis es nerfz et dois entendre que aulcun appellent ablacion de sens et de mouvement (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 16). Par ces choses cy l'estomac seuffre ablacion de digestion, si comme il appert en lientere et en minoracion, si comme quant la viande demeure en l'estomac avec gravité ou que l'estomac seuffre corrupcion, si comme il appert en eructacion aceteuse ou fumeuse ou en saveur de aulcune male qualité (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 3). Ablacion d'orine s'elle dure longuement, elle est mortelle ; se urine est ostee et tenasmon y survient, il mourra dedens VII. jours, se fievre liquefiante et apperitive y survient (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 16).
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     ABLATION     
MÉD. "Privation, suppression" : ...curacion de maladie n'est autre chose que ablacion ou hostement d'icelle. (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 128). ...mais en icelluy dormir est ablaction de sens et de mouvement et non pas en veille en nulle maniere (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 14). La cause de stupeur, c'est toute chose qui empesche le passage des esperis es nerfz et dois entendre que aulcun appellent ablacion de sens et de mouvement (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 16). Par ces choses cy l'estomac seuffre ablacion de digestion, si comme il appert en lientere et en minoracion, si comme quant la viande demeure en l'estomac avec gravité ou que l'estomac seuffre corrupcion, si comme il appert en eructacion aceteuse ou fumeuse ou en saveur de aulcune male qualité (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 3). Ablacion d'orine s'elle dure longuement, elle est mortelle ; se urine est ostee et tenasmon y survient, il mourra dedens VII. jours, se fievre liquefiante et apperitive y survient (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 16).
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     ABOMINABLE     
"Nauséeux" : ...et ainsi il est une maniere de eructuacion fetide et l'autre fumeuse et l'autre abhominable, si comme odeur de poissons corrompuz ou d'eufz fritz ou de chairs rances (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 6).
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     ABOMINATION     
MÉD. "Nausée, dégoût" : Quant la fame ne sent nulle rigour ou fricon, et les purgacions lui laissent a venir, quant elles ont angoisses, abhomminacions, defaut de vertu naturelle, ces signes vienent pour cause de impregnacion. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 87). Aprez, Ypocras met un autre signe, que telle fame qui a conceu a abhomminacions, qui vienent du faut de la vertu naturelle (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 141). ...et sent on les oreilles tintiner et mal sentir ou goust et mal odorer et celle passion vient de l'estomac et si a on grant gravité de l'estomac et nauzee et abhominacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 11). Abhominacion, c'est indignacion de viande que on a devant desiree et quant on la voit, on la refuse et s'on pense de la prendre, on vomit ou on fait eructuacion fetide ou fumeuse ou aceteuse (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 9). Grant flux de menstrus ou c'est par cause extrinseque, sicomme par bature, tomber, abhominacion, ragadies, playes, grandes verges, innaturel avortif et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 9).
9
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     ABOMINATION     
MÉD. "Nausée, dégoût" : Quant la fame ne sent nulle rigour ou fricon, et les purgacions lui laissent a venir, quant elles ont angoisses, abhomminacions, defaut de vertu naturelle, ces signes vienent pour cause de impregnacion. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 87). Aprez, Ypocras met un autre signe, que telle fame qui a conceu a abhomminacions, qui vienent du faut de la vertu naturelle (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 141). ...et sent on les oreilles tintiner et mal sentir ou goust et mal odorer et celle passion vient de l'estomac et si a on grant gravité de l'estomac et nauzee et abhominacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 11). Abhominacion, c'est indignacion de viande que on a devant desiree et quant on la voit, on la refuse et s'on pense de la prendre, on vomit ou on fait eructuacion fetide ou fumeuse ou aceteuse (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 9). Grant flux de menstrus ou c'est par cause extrinseque, sicomme par bature, tomber, abhominacion, ragadies, playes, grandes verges, innaturel avortif et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 9).
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     ABOMINATION     
MÉD. "Nausée, dégoût" : Quant la fame ne sent nulle rigour ou fricon, et les purgacions lui laissent a venir, quant elles ont angoisses, abhomminacions, defaut de vertu naturelle, ces signes vienent pour cause de impregnacion. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 87). Aprez, Ypocras met un autre signe, que telle fame qui a conceu a abhomminacions, qui vienent du faut de la vertu naturelle (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 141). ...et sent on les oreilles tintiner et mal sentir ou goust et mal odorer et celle passion vient de l'estomac et si a on grant gravité de l'estomac et nauzee et abhominacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 11). Abhominacion, c'est indignacion de viande que on a devant desiree et quant on la voit, on la refuse et s'on pense de la prendre, on vomit ou on fait eructuacion fetide ou fumeuse ou aceteuse (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 9). Grant flux de menstrus ou c'est par cause extrinseque, sicomme par bature, tomber, abhominacion, ragadies, playes, grandes verges, innaturel avortif et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 9).
11
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     ABOMINER     
A. -

MÉD. "Rejeter" : Se c'est pour le foye, c'est pour IIII. causes. Ou pour apostume ou pour foiblesse de vertu conversive de sang tellement que le chile n'est pas converty en pur sang et les membres les abhominent et vertu expulsive l'envoye aux intestins (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 4).

12
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     ABOMINER     
B. -

"Éprouver de la répulsion" : Item note que les aultres bestes abhominent habiter aprés concepcion pour ce que l'ymaginative est pour nature et non pas pour voulenté (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 2).

13
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     ABRASION     
MÉD. "Abrasion" : ...car en dissinterie les villis, qui sont membres radicalz et inrestaurables sont consumés pour cause de la ulcere et pour ce que on ne les peult restaurer ladicte lienterie est incurable par la perdicion et abrasion des villis (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 13).
14
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     ABREUVAGE     
"Boisson, breuvage" : ...ne menger aulcune viande ne boire abeuvraige ne medecine ne aultre chose (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3).
15
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     ABSCONDER     
Empl. pronom. "Disparaître, se cacher" : ...et est tousjours avec douleur de chief, et gravité avec perturbacion de sens et se c'est pour aultres membres, adonc on apperçoit par devant le peroxime tellement que aulcune fois il se ascondent (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 24). Tiercement tu dois bien entendre que chaleur naturelle au commencement, quant on prent la viande, elle se absconde en aulcune maniere et affoiblit et languit, mais en la fin elle se commence a fortefier mesmement quant on tient bon regime (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 8).
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     ABSCONDER     
Empl. pronom. "Disparaître, se cacher" : ...et est tousjours avec douleur de chief, et gravité avec perturbacion de sens et se c'est pour aultres membres, adonc on apperçoit par devant le peroxime tellement que aulcune fois il se ascondent (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 24). Tiercement tu dois bien entendre que chaleur naturelle au commencement, quant on prent la viande, elle se absconde en aulcune maniere et affoiblit et languit, mais en la fin elle se commence a fortefier mesmement quant on tient bon regime (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 8).
17
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     ABSTERGER     
MÉD. "Nettoyer" : ...et luy donnerés a humer eaue de fenoil avec lait, car elle absterge et mundifie et aussi fait cler lait de chievre (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...laver, mondiffier et absterger les pourritures de la miringne (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.2, chap.1). Mais commune chose est a toutes pueurs mondiffier et absterger et aromatiser la bouche et les nazilles et les voyes de la haleyne avec aulcunes choses approprieez. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
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     ABSTERSIF     
I. -

"Propre à nettoyer" : Et puis y soient mises medicines astertives sans mordicacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...et pour ce elle a mestier de double medicine, c'est astersive et mundificative (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). Donc nesce pas merveille se savon est astercifz et mundificatifz et pour ce fait on les suppositoires de savon françoys (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 4). Tu dois entendre que lait vault en playe de la vecie, des reins et du polmon et des aultres membres de dedens, car il a III. proprietés moult necessaires en playe : il est abstersif par cause de sa cerosité et conglutinatif par cause de sa caseité et si nourit par cause de sa butirosité (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). ...medicinemens abstersifz (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). Medicine mondifficative abstertive est celle qui separe les ordures et les pourritures du lieu ou elles sont et les maine a la superficie de dehors et jaçoit ce qu'il conviengne que l'une et l'autre soyt chaulde, neantmoins il convient la abstertive lavative le plus de foys estre doulce (...) et la expurgative convient que soyt amere (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).

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     ABSTERSIF     
I. -

"Propre à nettoyer" : Et puis y soient mises medicines astertives sans mordicacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...et pour ce elle a mestier de double medicine, c'est astersive et mundificative (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). Donc nesce pas merveille se savon est astercifz et mundificatifz et pour ce fait on les suppositoires de savon françoys (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 4). Tu dois entendre que lait vault en playe de la vecie, des reins et du polmon et des aultres membres de dedens, car il a III. proprietés moult necessaires en playe : il est abstersif par cause de sa cerosité et conglutinatif par cause de sa caseité et si nourit par cause de sa butirosité (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). ...medicinemens abstersifz (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). Medicine mondifficative abstertive est celle qui separe les ordures et les pourritures du lieu ou elles sont et les maine a la superficie de dehors et jaçoit ce qu'il conviengne que l'une et l'autre soyt chaulde, neantmoins il convient la abstertive lavative le plus de foys estre doulce (...) et la expurgative convient que soyt amere (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).

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     ABSTERSIF     
I. -

"Propre à nettoyer" : Et puis y soient mises medicines astertives sans mordicacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...et pour ce elle a mestier de double medicine, c'est astersive et mundificative (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). Donc nesce pas merveille se savon est astercifz et mundificatifz et pour ce fait on les suppositoires de savon françoys (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 4). Tu dois entendre que lait vault en playe de la vecie, des reins et du polmon et des aultres membres de dedens, car il a III. proprietés moult necessaires en playe : il est abstersif par cause de sa cerosité et conglutinatif par cause de sa caseité et si nourit par cause de sa butirosité (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). ...medicinemens abstersifz (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). Medicine mondifficative abstertive est celle qui separe les ordures et les pourritures du lieu ou elles sont et les maine a la superficie de dehors et jaçoit ce qu'il conviengne que l'une et l'autre soyt chaulde, neantmoins il convient la abstertive lavative le plus de foys estre doulce (...) et la expurgative convient que soyt amere (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).

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     ABSTERSIF     
I. -

"Propre à nettoyer" : Et puis y soient mises medicines astertives sans mordicacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18). ...et pour ce elle a mestier de double medicine, c'est astersive et mundificative (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 25). Donc nesce pas merveille se savon est astercifz et mundificatifz et pour ce fait on les suppositoires de savon françoys (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 4). Tu dois entendre que lait vault en playe de la vecie, des reins et du polmon et des aultres membres de dedens, car il a III. proprietés moult necessaires en playe : il est abstersif par cause de sa cerosité et conglutinatif par cause de sa caseité et si nourit par cause de sa butirosité (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). ...medicinemens abstersifz (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). Medicine mondifficative abstertive est celle qui separe les ordures et les pourritures du lieu ou elles sont et les maine a la superficie de dehors et jaçoit ce qu'il conviengne que l'une et l'autre soyt chaulde, neantmoins il convient la abstertive lavative le plus de foys estre doulce (...) et la expurgative convient que soyt amere (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).

22
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     ABSTERSIF     
II. -

Empl. subst. : Et se le flux de ventre estoit avec scoriacion, saches que medicines stiptiques y competent avec conglutinatifz, mais quant il y a corrosion on y doit mettre une partie des abstersives et par aventure des caterisatives (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 16).

23
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     ABSTINENCE     
"Jeûne, défaut d'appétit" : Abstinence et egestions coloriques, es maladies longues, mauvez signe. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 97). ...on doit premierement purger le corps et mundifier par saignie et par medicines et par baing et par astinence et par choses semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 30).
24
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     ACCÈS     
MÉD. "Accès d'une affection morbide, paroxysme d'une fièvre" : A ceulx qui sont en leur accez, l'en ne doit neant donner, ne les doit l'en pas contraindre a prendre, mais on leur doit hoster la viande et les choses c'on leur donne, especialment devant l'eure determinee. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 57). ...mais par comparacion au peroxime qui est devant l'accés par trois heures (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 4).
25
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     ACCIDENT1          ACCIDENT2     
II. -

Accidents de l'ame. "Passions" : Item appetit quant il passe l'eure qu'il doit menger, il se affoiblit et dormir superfluement et air venimeux le diminue et crapule et viandes fastigieuses et oyseuse et accidens de l'ame (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 2). ...les choses non naturellez comme sont l'aer, boire, manger, dormir, veiller, traveiller, reposser, inanition et replection et les accidens de l'ame car icelles sont causes de toutes maladies et de santé. (PANIS, Guidon, 1478, chap. sing.).

26
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     ACÉTEUX     
"Acide" : Ceulx qui ont eructuacions acceteuzes ne sont pas souvent pleuretiques. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 93). ...et ainsi font mal ceulx qui donnent choses dures et rosties et frictes et acetouses et stitiques, c'est a entendre se elles ne sont bien proporcionnees avec aultres choses (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 6). ...doit il fuyr pain alis, vin trouble et expesses, lentilles faves et tous léguns, fromage vieulx, char de beuf et toutes choses melancoliques et qui sont moult accetouzes (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 18).
27
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     ACÉTEUX     
"Acide" : Ceulx qui ont eructuacions acceteuzes ne sont pas souvent pleuretiques. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 93). ...et ainsi font mal ceulx qui donnent choses dures et rosties et frictes et acetouses et stitiques, c'est a entendre se elles ne sont bien proporcionnees avec aultres choses (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 6). ...doit il fuyr pain alis, vin trouble et expesses, lentilles faves et tous léguns, fromage vieulx, char de beuf et toutes choses melancoliques et qui sont moult accetouzes (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 18).
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     ACQUISITION     
"Le fait d'acquérir une compétence" : Tiercement note que sourd de nature sont mueaux, car parolle est en nous par acquisicion et pour ce dit on que l'oye, c'est la porte de l'entendement (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 9).
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     ACROCHORDON     
MÉD. "Acrochordon, sorte de verrues" : ...parithimie, impulsions des spondilles du col, asmate, lythiasis, lumbrici rotundi, ascarides, acrocordines, saturises, escroelles et pustulles. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 70). Acroconides ce sont excrescences en maniere de papillons de mammelles et sont molz pendans et de matiere fleumatique (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 19).
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     ACTEUR     
"Auteur" : Item je considere que les acteurs communement ne mettent que deux especes de morphee, c'est assavoir blanche et noire (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 22).
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     ACTIF     
"Actif, qui produit une génération" : Les deux premieres de ces quatre qualités sont appelez actives pour ce que par elles les autres deux aucunes fois sont causees (CORBECHON, Propriétés, 1372, IV, 1, 47 v°). Donc premierement default la cause active qui estoit cause efficiente des cheveux (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1).
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     ACTION     
"Opération, faculté naturelle en acte" : ...et en l'esplain n'est pas vertu generative de humeurs, mais du foye, mais elle s'i engendre plus par cause de matiere que elle ne fait par cause de action ou de agent, car le foye est chault et moiste dont l'umeur est attraite a l'esplain par cause de similitude et se y abunde par cause de conservacion et non pas de generacion, jassoit ce que les humeurs innaturelles se peuvent engendrer aultre part que ou foye (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 7).
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     ACTUELLEMENT     
[P. oppos. à potentiallement] "En acte" : La première chose de effimere est par choses extrinseques et foraines eschauffans ou estoupans actuellement ou potentiallement les porres sicomme est chaleur de soleil (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 2).
34
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     ACUITÉ     
A. -

"Acuité, haut degré d'une qualité" : Et quant la matiere sara en aulcune maniere engrossie et que l'acuité sera affoiblie, faites saignee et saignee n'y compete point au jour d'uy pour cause de plenitude, si la doit on faire au matin ensuyvant (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 25). Se c'est par dedens, c'est par trop grant replecion ou pour acuité d'umeurs ou par ventosité descendant ou par ulcere ou apostume ou par foiblesse des reins ou de la vecie ou par ulcere, aulcuneffois vient par voyes de crisis, aulcuneffois par force du sinthomat (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 11).

35
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     ACUITÉ     
A. -

"Acuité, haut degré d'une qualité" : Et quant la matiere sara en aulcune maniere engrossie et que l'acuité sera affoiblie, faites saignee et saignee n'y compete point au jour d'uy pour cause de plenitude, si la doit on faire au matin ensuyvant (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 25). Se c'est par dedens, c'est par trop grant replecion ou pour acuité d'umeurs ou par ventosité descendant ou par ulcere ou apostume ou par foiblesse des reins ou de la vecie ou par ulcere, aulcuneffois vient par voyes de crisis, aulcuneffois par force du sinthomat (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 11).

36
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     ACUITÉ     
B. -

"Qualité ou saveur piquante" : ...et le sel qui y est ne retient pas la nature de sel car il est en la composicion ainsi comme l'eaue et ayde l'eaue a penetrer et si n'a point de accuité de quoy on doye fere compte (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 7). Question. Se ulceration des intestins se peut causer de fleume, car il est humide et a qualités obtuses. Je respons qu'il ne ulcere point par cause de acuité, s'il ne estoit salse ou aceteux, mais c'est par cause de continuacion ainsi que goutte d'eaue cave pierre dure. (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 14).

37
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     ACUITÉ     
B. -

"Qualité ou saveur piquante" : ...et le sel qui y est ne retient pas la nature de sel car il est en la composicion ainsi comme l'eaue et ayde l'eaue a penetrer et si n'a point de accuité de quoy on doye fere compte (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 7). Question. Se ulceration des intestins se peut causer de fleume, car il est humide et a qualités obtuses. Je respons qu'il ne ulcere point par cause de acuité, s'il ne estoit salse ou aceteux, mais c'est par cause de continuacion ainsi que goutte d'eaue cave pierre dure. (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 14).

38
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     ADDITION     
A. -

"Addition, fait d'ajouter" : ...puet estre, dit il, cilz vens continués et grans non obstant ce qu'il viengne aprés le vent zephirus pour le addition des vapeurs que le solail eslieve en son chemin (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XXVI, 20, 214 v°). Quintement que eaue froide n'y compete point droitement, sicomme dist est en sincopin de cause froide ou en sincopin de plenitude, car elle clot les porres et refroide et ainsi elle fait adicion en cause (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 12).

39
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     ADÉQUAT     
"Stable, installé" : ...elle ne se peut curer ou c'est a trop grant labeur et en long temps, car la male complexion est adequate et ne peult recevoir a prendre cure (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 8).
40
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     ADÉQUER     
Part. passé. "Stable, installé" : Et pour ce que la malvaise complexion est adequee et il le vouloit prenostiquer (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1).
41
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     ADHÉRENCE     
[À propos d'une substance] "Fait de s'unir, de se coller" : ...ou c'est par cause de dedens, comme par apostume mal curé et mal mundifié ou par humeurs pechant en qualité ou en quantité, si comme viscosité et adherence ou quant on separe l'acuité de la matiere ou quant la pierre se dissolve (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 10). Et s'il y a separation d'os si que il ne ayt aulcune adherence en ses circonferences ou qu'il ne tiegne point avecques l'os sain en aulcun lieu soit hosté ledit os ainsi separé (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 3).
42
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     ADISTENSION     
MÉD. "Distension" : Et avient pour le pis et pour apostume du pis quant la matiere de l'apostume redonde oultre les pannicles et vient aussi pour les ulceres du pis et pour matiere qui vient d'apostume du polmon et pour fendure et apercion et incision et corrosion, adistencion de veines (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 6).
43
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     ADMINISTRATION     
MÉD. "Action de faire absorber" : Donc se on considere toutes choses particulieres que on doit considerer en administracion de lait, on y trouvera grant ayde (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 5). Et par diete on doibt entendre aministration de boyre et de mengier. (Rég. santé corps C., 1480, 104).
44
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     ADMINISTRER     
MÉD. "Faire absorber" : La tierce [regle] que on ne administre narcotiques ne choses constrictives (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 8).
45
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     ADURER1          ADURER2     
Part. prés. "Brûlant" : ...[ictericie] se c'est pour les veines de tout le corps, c'est pour trop grant chaleur adurant tout le corps, le sang et l'umeur et avient aussi en fievre pour l'expulsion de matiere a tout le corps (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6).
46
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     ADUSTION     
A. -

MÉD. "Brûlure, inflammation" : Andrac et charboncle, ce sont apostumes petites et pustulles venimeuses et en charboncle est plus grant adustion et le lieu est noir come charbon (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 18).

47
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     ADUSTION     
B. -

"Combustion" : ...la mer est de grosse substance et seche pour la consumption de sa soubtille humidité et pour le adustion de sa terrestreité (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XXIII, 10, 159 v°). Item note que sanie, jassoit ce que elle soit plus chaulde de chaleur accidentelle que fleume, toutesfois sanie mise en eaue va au fons, car elle est terrestre et gilbouseuse et a plus grande adustion et incineracion (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 11).

48
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     AERDRE     
"S'attacher à, coller à" : Les vespes ne laissent point leur aguillon, mais les ees se adhardent fort et lessent leur aguillon et vivent aprés petit (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 15). ...mais fleume pour cause de sa viscosité n'est pas devisable ne separable et ne peut aler partout, car il se adhert (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). Le signe de la decoction des emplastres est quant une goute gectee en aigue froide ou sur ma(r)bre est caillee et ne se adhert point aux doys en poitrissant. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
49
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     AERDRE     
"S'attacher à, coller à" : Les vespes ne laissent point leur aguillon, mais les ees se adhardent fort et lessent leur aguillon et vivent aprés petit (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 15). ...mais fleume pour cause de sa viscosité n'est pas devisable ne separable et ne peut aler partout, car il se adhert (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). Le signe de la decoction des emplastres est quant une goute gectee en aigue froide ou sur ma(r)bre est caillee et ne se adhert point aux doys en poitrissant. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.4).
50
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     AFFLICTION     
MÉD. "Accès d'une fièvre" : Item on peust demander de la affliction ou interpolation briefve ou longue de ces fievres, je dy que la affliction est briefve ou longue selon que la matiere est convenable a estre resolvee ou non resolvee (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 6).
51
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     ÂGE     
B. -

ASTR. "Phase de la lune" : Item menstrues fluent selon l'aage de la lune, car ilz viennent aux pucelles ou premier quartron (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 8).

52
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     AGENT1          AGENT2     
"Agent" : ...et en l'esplain n'est pas vertu generative de humeurs, mais du foye, mais elle s'i engendre plus par cause de matiere que elle ne fait par cause de action ou de agent, car le foye est chault et moiste dont l'umeur est attraite a l'esplain par cause de similitude et se y abunde par cause de conservacion et non pas de generacion, jassoit ce que les humeurs innaturelles se peuvent engendrer aultre part que ou foye (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 7).
53
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     AGGRAVATION     
MÉD. "Lourdeur" : Vecy les signes : fievre lente est plus grande de jour que de nuit, rougeur de maxilles, eschauffement des piés et des mains, generacion de ampoules es piés, tousse avec faulx repos, agravacion aprés viandes et les aultres (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 7).
54
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     AGGREVANCE     
MÉD. "Pesanteur" : ...toute tousse qui est avec agrevance et avec mollification, avec plusieurs eforcements et eductions et rougeur des yeulx et petite expulsion, est male. (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 4).
55
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     AGRÉGATION     
MÉD. "Accumulation, accroissement par adjonction de matière" : Et la cause si est car en ydropisie l'enfleure ou tumeur plus grant ou plus petite n'est causee, fors de plus grant aggregacion d'aquosité ou de ventosité (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 151). ...et les ongles ne croissent que de long en maniere de aggregacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 29).
56
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     AGRÊLIR     
MÉD. "Diminuer, s'amaigrir" : Item note que quelconque tempeste qui vienne a la femme ou dehors ou dedens, se les mammelles ne agrelissent on ne se doit point doubter en nulle maniere d'avortir, mais s'elles agrailissent elle avortira. (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 15).
57
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     AGRÉSIR     
"Grisonner" : ...les cheveux commencent a agresir et apetissier (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 21).
58
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     AIGU     
A. -

"Aigu, intense" : Quant la maladie est telle que les labours sont tres agues, il est neccessité de tenir tres estroite diete (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 54). ...et se on tient longuement la main sur le cuir on sent chaleur agüe (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 2).

59
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     AIGU     
B. -

MÉD. "Aigu, avec paroxysmes" (anton. chronique) : Des acues maladies, generalment les pronosticacions ne sont pas certainement ne de salut ne de mort. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 60). [En] quelconque corps extenues, soit en maladies agues et croniques, ou d'autres causes de dedens, se fiel noir semblable a sang soit mis hors (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 74). ...et par tous les acteurs de medecine, les aguës maladies sont terminees dedens le XIIIIe jour ou au XIIIIe ; et quant elles passent oultre, elles vont jusques au XLe jour, qui est la fin des aguës, et le commencement des croniques maladies ; ou pour ce sont elles appellees converssives, quant elles passent le XIIIIe jour, car elles lessent le terme et la nature des aguës, et se traient en convertissant aux longues et croniques (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 207). La quartaine communement dure ung an, car ainsi que les maladies agues ensuivent le mouvement de la lune, ainsi les croniques ensuivent le mouvement du soleil (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 6).

60
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     AIGUISER     
"Rendre aigu, intense" : Toutes maladies sont faictes en tous temps de l'an, maiz aucunes d'icelles sont principalment faictes a aucun temps de l'an et aguisees, les autres sont faictes en aucuns des temps de l'an, maiz elles n'y sont pas aguisees. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 68). ...et se la matiere est visqueuse on l'aguisera de yerapigra et de pulpa colloquintida et de bdellium (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 5).
61
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     ALBUGINÉ     
MÉD. Humeur albuginée. "Humeur aqueuse de l'oeil" : Et puis vient l'umeur albuginee qui est l'ordure et la superfluité de l'umeur cristalline et sont la pour deffendre la cristalline des grevances et des choses de dehors (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 1).
62
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     ALCHIMIE     
"Alchimie" : ...car telles choses sont ainsi que venimeuses et lepreuses et cela sçait celuy qui euvre en alquimie (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 8). Cestui aussi s'entremist de alkemie et de composer divers metaulx ou transformer de nature en autre (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 107 r°).
63
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     ALCHIMIEN     
"Alchimiste" : Item, c'est presque semblable d'un alcumien, car quant il a fait or une fois ou .ii., il est aprés si allechié a tel art que il ne s'en peut tenir, combien que il faille et en devient povre et mescheant (ORESME, Divin. C., c.1366, 45). ...mais ceste maniere appartient aux alquimiens qui sçaivent faire ladicte huylle (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 22). ...et fut à cestui, selon aucuns, que ung alkymien s'adreça et lui presenta une couppe de verre infrangible et ductible au mertel, dont nouvellement avoit trouvée la science. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 71 v°).
64
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     ALIÉNATION     
MÉD. "Délire, égarement" : Tremeurs qui vienent en causon, alienacion est cause de garison. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 92). Et se la fievre cessoit et que l'alienacion demourast pour la matiere qui y va, on doit fomenter souvent le chief (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...car douleur est aucuneffois tant fort que avec luy vient fievre et alienacions et vielles, spasmes et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Item vecy signes mortelz en ictericie : intencion de jaunisse ou corps et remission de l'orine sans aulcune allienacion et insomnité, ablacion d'appetit et mollificacion de nerfz mouvans la langue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). ...se aprés on voit multitude grant de gravelle avec allienacion c'est signe de mundificacion et que la pierre est rompue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 13). Les douleurs des oreilles sont fortes et perilleuses ausquelles souventefoys ensuyvent fievres, alienacion et sincopisement et aussi la mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.2). ...tous mouvemens empeichés de vertus regitive (...) sont appellés alienacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
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     ALIÉNATION     
MÉD. "Délire, égarement" : Tremeurs qui vienent en causon, alienacion est cause de garison. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 92). Et se la fievre cessoit et que l'alienacion demourast pour la matiere qui y va, on doit fomenter souvent le chief (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...car douleur est aucuneffois tant fort que avec luy vient fievre et alienacions et vielles, spasmes et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Item vecy signes mortelz en ictericie : intencion de jaunisse ou corps et remission de l'orine sans aulcune allienacion et insomnité, ablacion d'appetit et mollificacion de nerfz mouvans la langue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). ...se aprés on voit multitude grant de gravelle avec allienacion c'est signe de mundificacion et que la pierre est rompue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 13). Les douleurs des oreilles sont fortes et perilleuses ausquelles souventefoys ensuyvent fievres, alienacion et sincopisement et aussi la mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.2). ...tous mouvemens empeichés de vertus regitive (...) sont appellés alienacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
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     ALIÉNATION     
MÉD. "Délire, égarement" : Tremeurs qui vienent en causon, alienacion est cause de garison. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 92). Et se la fievre cessoit et que l'alienacion demourast pour la matiere qui y va, on doit fomenter souvent le chief (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...car douleur est aucuneffois tant fort que avec luy vient fievre et alienacions et vielles, spasmes et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Item vecy signes mortelz en ictericie : intencion de jaunisse ou corps et remission de l'orine sans aulcune allienacion et insomnité, ablacion d'appetit et mollificacion de nerfz mouvans la langue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). ...se aprés on voit multitude grant de gravelle avec allienacion c'est signe de mundificacion et que la pierre est rompue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 13). Les douleurs des oreilles sont fortes et perilleuses ausquelles souventefoys ensuyvent fievres, alienacion et sincopisement et aussi la mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.2). ...tous mouvemens empeichés de vertus regitive (...) sont appellés alienacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
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     ALIÉNATION     
MÉD. "Délire, égarement" : Tremeurs qui vienent en causon, alienacion est cause de garison. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 92). Et se la fievre cessoit et que l'alienacion demourast pour la matiere qui y va, on doit fomenter souvent le chief (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 3). ...car douleur est aucuneffois tant fort que avec luy vient fievre et alienacions et vielles, spasmes et les semblables (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). Item vecy signes mortelz en ictericie : intencion de jaunisse ou corps et remission de l'orine sans aulcune allienacion et insomnité, ablacion d'appetit et mollificacion de nerfz mouvans la langue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 6). ...se aprés on voit multitude grant de gravelle avec allienacion c'est signe de mundificacion et que la pierre est rompue (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 13). Les douleurs des oreilles sont fortes et perilleuses ausquelles souventefoys ensuyvent fievres, alienacion et sincopisement et aussi la mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.II, doct.2, chap.2). ...tous mouvemens empeichés de vertus regitive (...) sont appellés alienacions. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
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     ALIÉNATION     
-

Aliénation de pensée : Aulcune fois la memoire est blecee ou non, aulcune fois non si come dist est ou chapitre de memoire et selon la diversité des quantités du siege, selon ses diverses infections et corrupcions de courage sont engendrés et selon ce elles ont divers nons, si comme alienacion de pensee, corrupcion de sapience, stolidité, cucubut ou chief d'eaue, yponcondria ou mirachia (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 18).

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     ALIS     
"Sans levain" : ...il doit fuyr tout pain alis et toute viande froide, pasté et crostes de pasté ou tourteaux et tartres (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9).
70
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     ALLÉGEANCE1          ALLÉGEANCE2     
"Allégement, soulagement" : Se c'est pour causes intrinseques et c'est par vertu forte, c'est adonc avec bonne colloracion et allegance et bonne souffrance selon Ypocrate (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 9).
71
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     ALOPÉCIE     
MÉD. "Alopécie, pelade" : ...et est nommee ceste maladie alopice, qui vaut autant comme goupil ou regnart, car telle depillacion est es regnars, aucunefoiz pour la malle humeur corrompue existent ou cuir corrompant la racine des peux (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 187). Alopicie est quant les cheveulx cheent avec ulceres ou scames et furfures (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1).
72
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     ALTÉRATIF     
Empl. subst. MÉD. "Substance qui transforme la matière ou la complexion" : ...et se male complexion froide seule en estoit cause, il souffist de y mettre alteratifz (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 4).
73
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     ALTÉRATION     
MÉD. "Altération, transformation" : La chaleur naturele et les humeurs du corps en demeurent mielx en leur mesure et en leur naturalité sans alteration (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XXVI, 49, 236 v°). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...il est triple alteracion : une qui est faicte de chaleur naturelle en bonne viande et louable, l'autre qui est faicte de chaleur estrange en matiere pourrissable et la tierce est faicte de chaleur mixte en matiere moyenne. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.1). ...je racompteray par distinction celles [médecines des dents] qui me sont plus approuvees a appaiser la douleur par voye de alteracion et resolucion et les aultres par voye de stuppefaction. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
74
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     ALUMINÉ     
"Qui comporte de l'alun" : Et a ce vault aussi baignier en eaue de mer et eaue de soufre et eaue alluminee, soyent naturelles ou artificielles (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 23).
75
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     AMARITUDE     
MÉD. "Amertume" : ...mais les signes de l'estomac sont assés clers, car amaritude signifie colere et doulceur fleume doulx et salsedine fleume salse et ainsi des autres. (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 5).
76
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     AMBULATIF     
I. -

"Qui se déplace" : Secondement se different, car en illiaque est douleur plus ambulative vers dextre et senestre (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 17). Et se elle [les ulcères] s'estant ça et la par la cher et ne se profondent pas moult, elles sont dictes ambulatives et se la malice de le ulcere est tant acrue qu'elle deguaste le membre, elle est dicte manducative et d'illec passe ad luppum et cancrum. (PANIS, Guidon, 1478, tr.IV, doct.1, chap.2).

77
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     AMOITIR     
I. -

"Rendre humide" : ...quant elles sont austrines cotidianes, elles dissolvent les corps, les amoistissent, font douleur du chief, grevent l'oye, font advertin, engendrent pesanteur en tous les membres, font les ventres moistes. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 68). ...il amoistist les humeurs froides et dures dedens le corps (CORBECHON, Propriétés, 1372, XI, 3, 185 r°). Se on ne chauffe telz gens et amoitisse ainsi qu'il appartient, ilz mouront en la fin (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 14).

78
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     AMOLE     
"Récipient" : ...preng lymaces jeunes qui sont sans escaffottes et les metz en une ammole de voyrre et metz sur lesdites limaces pouldres de sal gemme et eaue de lymons et estoupe l'ammole et la metz au souleil et la laisse ainsi tant que tout soit comme unguent et en oindés la face (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 25).
79
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     AMOUR1          AMOUR2     
I. -

Amour yreos. "Passion amoureuse pathologique" : Amours qui s'appelle yreos, c'est sollicitude melancolique pour amour de femme (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 19).

80
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     AMPOULE     
I. -

"Ampoule, petit récipient de forme renflée" : ...prenés II. ampoules l'une pleine de vin et l'autre d'eaue (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 5).

81
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     AMPOULE     
III. -

MÉD. "Ampoule, boursouflure remplie de liquide à la surface du corps" : Vecy les signes : fievre lente est plus grande de jour que de nuit, rougeur de maxilles, eschauffement des piés et des mains, generacion de ampoules es piés, tousse avec faulx repos, agravacion aprés viandes et les aultres (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 7).

82
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     AMYGDALE     
MÉD. "Amygdale" : ...et si y a aulcune chair en la racine de la langue qui est adjoustee que on appelle les deux amigdales (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 1). Derriere celle langue vers le palastre, soubz les joes [lat. fauces] et amigdalles est uvulla pandante a appareiller l'aier par son aydement. (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.2, chap.2). La ingrossacion ou grandeur des amigdalles et des joes [lat. fauces] est curee et en celle mesme maniere avec medicine comme l'ingrossacion de l'uvule (...) et se elles ne sont ainsi curees, il est necessaire que soyent tranchees. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.5).
83
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     ANARCOSITÉ     
MÉD. "Pouvoir narcotique" : ...si pouons mettre avec ung petit de papaver, car pour cause de son anarcosité et il est domestique, ce dit Avicenne (GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 4).
84
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     ANASTROPHA     
Latinisme. MÉD. "Expulsion vers le haut" : Anastropha, c'est expulsion legiere par les parties de dessus, mais catastropha, c'est legiere expulsion de viande par les parties de derrier, par bas, mais colique passion, c'est descendement angoisseux de viande corrompue et puis on la boute hors par les parties de dessus et dessoubz (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 10). Anastropha c'est legiere expulsion de viande par les parties de dessus, mais catastropha c'est legiere expulsion de viande par les parties de bas (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 13).
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     ANASTROPHA     
Latinisme. MÉD. "Expulsion vers le haut" : Anastropha, c'est expulsion legiere par les parties de dessus, mais catastropha, c'est legiere expulsion de viande par les parties de derrier, par bas, mais colique passion, c'est descendement angoisseux de viande corrompue et puis on la boute hors par les parties de dessus et dessoubz (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 10). Anastropha c'est legiere expulsion de viande par les parties de dessus, mais catastropha c'est legiere expulsion de viande par les parties de bas (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 13).
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     ANATOMIE     
-

Faire l'anatomie. "Opérer une autopsie" : ...si comme il appert es bestes qui tombent de maladie, car s'on en fait l'anatomie, on y trouvera une aquosité horrible et fetide, qui va aux membres nobles (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 24).

87
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     ANATOMIE     
III. -

"Traité d'anatomie" : Ceste anothomie nous l'avons mise briefment ainsi que nous avons peu afin que nous veons mieulx la maladie des yeulx (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 1).

88
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     ANATOMIEN     
MÉD. "Savant en anatomie" : Item les sages anathomiens veulent dire que le fete est enveloppé en ung pannicle ouquel sont receues les superfluités de la seconde digestion, sicomme est l'orine (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 17).
89
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     ANGOISSE     
B. -

"Anxiété" : Item l'oeul s'aparfondit pour malice de fievre et pour trop veiller et pour angoisse et tristesse (GORDON, Prat., c.1450-1500, III, 6).

90
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     ANHELIT     
I. -

"Haleine" : ...et que le patient tire a luy son anhelit (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 17). Tiercement elle [la luette] vault a former la voix et pour ce elle est sur les pertuis de l'anhelit, ainsi comme est le doit du flagoleur sur le trou de la felutte (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 2).

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     ANHELIT     
I. -

"Haleine" : ...et que le patient tire a luy son anhelit (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 17). Tiercement elle [la luette] vault a former la voix et pour ce elle est sur les pertuis de l'anhelit, ainsi comme est le doit du flagoleur sur le trou de la felutte (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 2).

92
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     ANHELIT     
II. -

"Respiration difficile" : La seconde maniere ou espece, c'est quant l'air ne peut estre tiré au cueur souffisamment, pour ce que la canne du polmon et le pis ne se peuvent eslargir et l'appelle on anhelitus ou anhelosus (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 8). La quarte espece [de difficulté de respirer] c'est anhelit double ainsi que philocaptus et en enfans qui pleurent que on appelle souspirer (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 8).

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     ANHELIT     
II. -

"Respiration difficile" : La seconde maniere ou espece, c'est quant l'air ne peut estre tiré au cueur souffisamment, pour ce que la canne du polmon et le pis ne se peuvent eslargir et l'appelle on anhelitus ou anhelosus (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 8). La quarte espece [de difficulté de respirer] c'est anhelit double ainsi que philocaptus et en enfans qui pleurent que on appelle souspirer (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 8).

94
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     ANNEAU     
I. -

"Anneau constitutif des conduits pulmonaires" : ...et se la ulcere estoit en la substance de la partie anuleuse on ne le peut curer. Et il est entre deux aneaulx, [des canaux du poumon] il peut recevoir cure (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 5).

95
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     ANNULEUX     
"Formé d'anneaux" : ...et la trachee n'est pas tant passible, car elle [est] dure et annuleuse et cartillagineuse (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 1).
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     ANODIN     
MÉD. "Calmant" : ...se les accidens sont moult grans, on les doit premierement mitiguer par anodinis et par mitigatifz et resolutifz (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 18). Et toutes telles choses sont apellees des medicins anodines c'est a dire atrampees et mitigatives de doleur (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 24).
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     ANTÉCÉDENT     
I. -

"Qui précède, qui est à l'origine de" : Item tu dois entendre que la matiere antecedente des cheveux, ce sont humeurs qui sont engendrés au foye, mais la matiere prochaine vient de la tierce digestion par laquelle est faite evaporacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1). Item note que en flux de emorroydes compete premierement saignee pour la matiere antecedente de la veine basilique et aprés de la sophene pour la matiere conjoincte (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 21). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...mais en temps de interpolacion on doit ainsi ouvrer : que la matiere soit digeree en partie par choses ingrossatives pour la matiere antecedente, qu'elle ne flue au lieu et en partie par choses diuretiques et aperitives pour la matiere conjoincte en telle maniere qu'elles excedent en chaleur (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9).

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     ANTÉCÉDENT     
I. -

"Qui précède, qui est à l'origine de" : Item tu dois entendre que la matiere antecedente des cheveux, ce sont humeurs qui sont engendrés au foye, mais la matiere prochaine vient de la tierce digestion par laquelle est faite evaporacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1). Item note que en flux de emorroydes compete premierement saignee pour la matiere antecedente de la veine basilique et aprés de la sophene pour la matiere conjoincte (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 21). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...mais en temps de interpolacion on doit ainsi ouvrer : que la matiere soit digeree en partie par choses ingrossatives pour la matiere antecedente, qu'elle ne flue au lieu et en partie par choses diuretiques et aperitives pour la matiere conjoincte en telle maniere qu'elles excedent en chaleur (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9).

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     ANTÉCÉDENT     
I. -

"Qui précède, qui est à l'origine de" : Item tu dois entendre que la matiere antecedente des cheveux, ce sont humeurs qui sont engendrés au foye, mais la matiere prochaine vient de la tierce digestion par laquelle est faite evaporacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1). Item note que en flux de emorroydes compete premierement saignee pour la matiere antecedente de la veine basilique et aprés de la sophene pour la matiere conjoincte (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 21). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...mais en temps de interpolacion on doit ainsi ouvrer : que la matiere soit digeree en partie par choses ingrossatives pour la matiere antecedente, qu'elle ne flue au lieu et en partie par choses diuretiques et aperitives pour la matiere conjoincte en telle maniere qu'elles excedent en chaleur (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9).

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     ANTÉCÉDENT     
I. -

"Qui précède, qui est à l'origine de" : Item tu dois entendre que la matiere antecedente des cheveux, ce sont humeurs qui sont engendrés au foye, mais la matiere prochaine vient de la tierce digestion par laquelle est faite evaporacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 1). Item note que en flux de emorroydes compete premierement saignee pour la matiere antecedente de la veine basilique et aprés de la sophene pour la matiere conjoincte (GORDON, Prat., c.1450-1500, V, 21). Donc la cure si est en alteracion de la matiere antecedente et en evacuacion d'icelles par choses qui ont regart a la matiere et au lieu (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9). ...mais en temps de interpolacion on doit ainsi ouvrer : que la matiere soit digeree en partie par choses ingrossatives pour la matiere antecedente, qu'elle ne flue au lieu et en partie par choses diuretiques et aperitives pour la matiere conjoincte en telle maniere qu'elles excedent en chaleur (GORDON, Prat., c.1450-1500, VI, 9).

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